Probabilités : corrigés des exercices de maths en 3ème.

Exercice 1 : les probabilités.
Soit \( n = 8 \) le nombre total de secteurs. La probabilité qu’un secteur soit désigné est \( \frac{1}{n} = \frac{1}{8} \).

1) Déterminons la probabilité de chaque événement :

a. « on gagne 2 € » :

\[
P(\text{gagner 2 €}) = \frac{\text{nombre de secteurs où l’on gagne 2 €}}{n}
\]

Il y a 2 secteurs où l’on gagne 2 € (les secteurs gris).

\[
P(\text{gagner 2 €}) = \frac{2}{8} = \frac{1}{4}
\]

b. « on gagne 1 € » :

\[
P(\text{gagner 1 €}) = \frac{\text{nombre de secteurs où l’on gagne 1 €}}{n}
\]

Il y a 1 secteur où l’on gagne 1 € (le secteur blanc).

\[
P(\text{gagner 1 €}) = \frac{1}{8}
\]

c. « on perd 2 € » :

\[
P(\text{perdre 2 €}) = \frac{\text{nombre de secteurs où l’on perd 2 €}}{n}
\]

Il y a 3 secteurs où l’on perd 2 € (les secteurs noirs).

\[
P(\text{perdre 2 €}) = \frac{3}{8}
\]

2) Est-ce qu’on a autant de chances de gagner que de perdre ?

Pour répondre à cette question, comparons les probabilités de gain total versus de perte totale.

Probabilité de gagner (gagner 1 € ou 2 €) :

\[
P(\text{gagner}) = P(\text{gagner 2 €}) + P(\text{gagner 1 €})
= \frac{1}{4} + \frac{1}{8} = \frac{2}{8} + \frac{1}{8} = \frac{3}{8}
\]

Probabilité de perdre (perdre 2 €) :

\[
P(\text{perdre}) = P(\text{perdre 2 €}) = \frac{3}{8}
\]

Donc :

\[
P(\text{gagner}) = P(\text{perdre}) = \frac{3}{8}
\]

On a donc autant de chances de gagner que de perdre.

Exercice 2 : probabilités dans une urne.
1) On regarde la lettre inscrite sur la boule.
a. Citer les issues de cette expérience.
Les issues possibles sont : A, B, C, D, E, F, G, H, I, J.
b. Existe-t-il une issue qui a plus de chances de se produire ? Si oui, laquelle ?
Non, chaque lettre a une chance égale d’être tirée.
c. S’agit-il d’une situation d’équiprobabilité ?
Oui, il s’agit d’une situation d’équiprobabilité.
d. Déterminer la probabilité d’obtenir :
i. La lettre C ;
\[
P(\text{C}) = \frac{1}{10}
\]
ii. La lettre J ;
\[
P(\text{J}) = \frac{1}{10}
\]
iii. Une voyelle.
\[
P(\text{voyelle}) = \frac{4}{10} = \frac{2}{5} \quad \text{(Les voyelles sont A, E, I, O, donc 4 voyelles)}
\]

2) On regarde la couleur de la boule (blanche ou noire).
a. Citer les issues de cette expérience.
Les issues possibles sont : Blanche, Noire.
b. Existe-t-il une issue qui a plus de chances de se produire ? Si oui, laquelle ?
Non, chaque couleur a une chance égale d’être tirée.
c. S’agit-il d’une situation d’équiprobabilité ?
Oui, il s’agit d’une situation d’équiprobabilité.
d. Déterminer la probabilité d’obtenir :
i. Une boule blanche ;
\[
P(\text{blanche}) = \frac{5}{10} = \frac{1}{2}
\]
ii. Une boule noire.
\[
P(\text{noire}) = \frac{5}{10} = \frac{1}{2}
\]

3) On regarde la couleur ainsi que la lettre inscrite sur la boule.
a. S’agit-il d’une situation d’équiprobabilité ?
Oui, il s’agit d’une situation d’équiprobabilité, car chaque combinaison de lettre et couleur a une chance égale d’être tirée.
b. Déterminer la probabilité d’obtenir une boule :
i. Blanche ;
\[
P(\text{blanche}) = \frac{5}{10} = \frac{1}{2}
\]
ii. Avec une voyelle ;
\[
P(\text{voyelle}) = \frac{4}{10} = \frac{2}{5}
\]
iii. Blanche avec une voyelle ;
\[
P(\text{blanche et voyelle}) = \frac{2}{10} = \frac{1}{5} \quad \text{(Les boules blanches avec des voyelles sont A et I)}
\]
iv. Blanche ou avec une voyelle.
\[
P(\text{blanche ou voyelle}) = P(\text{blanche}) + P(\text{voyelle}) – P(\text{blanche et voyelle})
\]
\[
= \frac{1}{2} + \frac{2}{5} – \frac{1}{5} = \frac{5}{10} + \frac{4}{10} – \frac{2}{10} = \frac{7}{10}
\]

Exercice 3 : prendre en compte des informations
1. Les différents codes possibles sont :
\[\]
\{A1, A2, A3, B1, B2, B3, C1, C2, C3\}
\[\]
Il y a donc 9 codes possibles.

2a. La probabilité que Anna obtienne le bon code en composant A1 au hasard est :
\[\]
\frac{1}{9}
\[\]

2b. Étant donné qu’Anna s’est trompée à la fois de lettre et de chiffre lors de son premier essai, chaque lettre et chaque chiffre restants a maintenant une probabilité égale de 1 sur les 8 codes restants. Anna a donc 1 chance sur 8 de trouver le bon code :
\[\]
\frac{1}{8}
\[\]

2c. Si, lors du deuxième essai, Anna se trompe de lettre, il ne lui reste plus qu’une troisième lettre possible. Donc pour son troisième essai, elle est sûre à 100% de trouver la bonne lettre. De plus, comme elle ne peut pas se tromper une fois de plus que de chiffre, elle est certaine d’obtenir le bon code au troisième essai.

Exercice 4 : comparer une fréquence et une probabilité
a. Le nombre de lancers qui donnent la somme \(7\) est \(170\).

La fréquence en pourcentage représentée par ces lancers est :
\[ \frac{170}{1000} \times 100 = 17\% \]

b. Les différentes possibilités d’obtenir une somme égale à \(7\) avec deux dés sont :
– \((1, 6)\)
– \((2, 5)\)
– \((3, 4)\)
– \((4, 3)\)
– \((5, 2)\)
– \((6, 1)\)

Il y a \(6\) possibilités sur un total de \(36\) (puisqu’il y a \(6 \times 6 = 36\) combinaisons possibles avec deux dés).

La probabilité théorique d’obtenir la somme \(7\) est donc :
\[ \frac{6}{36} = \frac{1}{6} \approx 0,1667 \]

En pourcentage, cela donne :
\[ 0,1667 \times 100 = 16,67\% \]

La réponse théorique (environ \(16,67\%\)) est très proche de la fréquence observée dans la simulation (\(17\%\)). Les petites différences peuvent être dues au hasard inhérent à la simulation.

Exercice 5 : comprendre un programme
\[\]Correction de l’exercice :\[\]

a. \[\]Quelle valeur le lutin énonce-t-il à la fin du programme lorsque la valeur affectée à \( n \) est :\[\]

– \( n = 2 \) : \( A = 1 \) (puisque \( 2 < 9 \))
– \( n = 10 \) : \( A = 0 \) (puisque \( 10 \geq\, 9 \))
– \( n = 3 \) : \( A = 1 \) (puisque \( 3 < 9 \))
– \( n = 9 \) : \( A = 0 \) (puisque \( 9 \geq\, 9 \))
– \( n = 15 \) : \( A = 0 \) (puisque \( 15 \geq\, 9 \))

b. \[\]On considère l’expérience aléatoire qui consiste à lire le nombre énoncé par le lutin à la fin du programme. Donner les issues de cette expérience et déterminer leurs probabilités.\[\]

L’expérience aléatoire consiste à tirer une valeur aléatoire \( n \) entre 1 et 15 et à lire la valeur de \( A \). Les issues possibles sont :

– \( A = 1 \)
– \( A = 0 \)

Pour déterminer les probabilités associées à chacune de ces issues :

\[
\begin{aligned}
\text{La probabilité que } A = 1 \text{ (quand } n < 9\text{) :} \\
\text{Les valeurs de } n \text{ pour lesquelles } A = 1 \text{ sont } 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, \text{ et } 8. \\
\text{Il y a donc 8 valeurs pour lesquelles } A = 1 \text{ sur un total de 15 valeurs possibles.} \\
P(A = 1) = \frac{8}{15}
\end{aligned}
\]

\[
\begin{aligned}
\text{La probabilité que } A = 0 \text{ (quand } n \geq\, 9\text{) :} \\
\text{Les valeurs de } n \text{ pour lesquelles } A = 0 \text{ sont } 9, 10, 11, 12, 13, 14, \text{ et } 15. \\
\text{Il y a donc 7 valeurs pour lesquelles } A = 0 \text{ sur un total de 15 valeurs possibles.} \\
P(A = 0) = \frac{7}{15}
\end{aligned}
\]

Ainsi, les issues possibles de cette expérience et leurs probabilités sont :

\[
\begin{aligned}
A = 1 \text{ avec une probabilité de } \frac{8}{15}, \\
A = 0 \text{ avec une probabilité de } \frac{7}{15}.
\end{aligned}
\]

Exercice 6 : appliquer un programme
Le programme effectue les opérations suivantes :

1. tire un nombre aléatoire \( n \) entre 1 et 10.
2. calcule \( A \) tel que \( A = 5 + n \).
3. calcule \( B \) tel que \( B = 2 \times n \).

Nous cherchons la probabilité que \( A \) soit égal à \( B \).

\[
A = B \implies 5 + n = 2n
\]

En résolvant cette équation :

\[
5 + n = 2n
\]
\[
5 = 2n – n
\]
\[
5 = n
\]

Ainsi, pour que \( A = B \), il faut que \( n = 5 \).

Puisque \( n \) est un nombre entier tiré aléatoirement entre 1 et 10, la probabilité d’obtenir \( n = 5 \) est :

\[
P(n = 5) = \frac{1}{10}
\]

Ainsi, la probabilité que \( A \) soit égal à \( B \) est de \(\frac{1}{10}\) ou 10%.

Exercice 7 : probabilités et crayons
1.a. Recopier et compléter l’arbre suivant :

\[
\begin{array}{c|c|c}
\text{Couleur du toit} \text{Couleur de la porte} \text{Couleur de la fenêtre} \\
\hline
B B B \\
R \\
J \\
\hline
R B B \\
R \\
J \\
R B \\
R \\
J \\
J B \\
R \\
J \\
\hline
J B B \\
R \\
J \\
R B \\
R \\
J \\
J B \\
R \\
J \\
\end{array}
\]

1.b. Le nombre de dessins colorés possibles est donné par \(3\) choix pour le toit, \(3\) choix pour la porte et \(3\) choix pour la fenêtre, soit:

\[
3 \times 3 \times 3 = 27
\]

2. A est l’événement : « L’enfant a utilisé au moins deux couleurs différentes ».

Pour trouver la probabilité de \( \overline{A} \) (l’événement contraire de A, c’est-à-dire l’enfant a utilisé une seule couleur, donc toutes les trois parties de la maison sont de la même couleur):

\[
\overline{A} = \{(B,B,B), (R,R,R), (J,J,J)\}
\]

Le nombre de cas favorables à \(\overline{A}\) est 3.

Donc la probabilité de \(\overline{A}\) est:

\[
P(\overline{A}) = \frac{3}{27} = \frac{1}{9}
\]

La probabilité de l’événement \(A\) est donc :

\[
P(A) = 1 – P(\overline{A}) = 1 – \frac{1}{9} = \frac{8}{9}
\]

Exercice 8 : lancer de pièce
1. a. Complétons l’arbre de probabilité :

\[
\begin{array}{ccccc}
\text{1ère épreuve} \text{2ème épreuve} \\
P \to R, V, B, N, J \\
F \to R, V, B, N, J \\
\end{array}
\]

1. b. Combien l’expérience compte-t-elle d’issues ?

Chaque lancer de pièce donne 2 résultats possibles (P ou F) et chaque tirage de boule donne 5 résultats possibles (R, V, B, N, J).

Donc le nombre total d’issues de l’expérience est :

\[
2 \times 5 = 10 \text{ issues}
\]

2. Probabilités des événements donnés :

\(E_1 : \text{Obtenir la couleur rouge}\)

Puisque chaque boule a une probabilité égale d’être tirée:

\[
P(E_1) = \frac{1}{5} \text{ pour P} + \frac{1}{5} \text{ pour F} = \frac{1}{10} \text{ pour P} + \frac{1}{10} \text{ pour F} = \frac{2}{10} = \frac{1}{5}
\]

\(E_2 : \text{Ne pas obtenir la couleur jaune}\)

La probabilité d’obtenir chaque couleur autre que le jaune est:

\[
P(\text{couleur autre que jaune pour P}) = \frac{4}{5}
\]
et
\[
P(\text{couleur autre que jaune pour F}) = \frac{4}{5}
\]

Donc :

\[
P(E_2) = \frac{4}{10} \text{ pour P} + \frac{4}{10} \text{ pour F} = \frac{8}{10} = \frac{4}{5}
\]

Exercice 9 : galettes et probabilités
1.a. Complétion de l’arbre :

– A –> A, B, C, D
– B –> A, B, C, D
– C –> A, B, C, D
– D –> A, B, C, D

L’arbre est complété en listant toutes les branches possibles pour chaque option initiale.

1.b. Nombre d’issues possibles pour la répartition des deux fèves :

Il y a 4 options pour la fève dans la galette frangipane et 4 options pour la fève dans la galette briochée. Donc le nombre d’issues est \(4 \times 4 = 16\).

2. Probabilités des événements :

Soit \(\Omega\) l’ensemble des issues possibles. On a \(|\Omega| = 16\).

2.a. \( E : \text{« Anissa a les deux fèves »} \)

Il y a une seule issue où Anissa a les deux fèves : (A, A).

\[ P(E) = \frac{1}{16} \]

2.b. \( F : \text{« Baptiste n’a pas de fève »} \)

Pour que Baptiste n’ait pas de fève, les fèves doivent être distribuées parmi les trois autres amis. Il y a \(3 \times 3 = 9\) issues possibles où Baptiste n’a pas de fève.

\[ P(F) = \frac{9}{16} \]

2.c. \( G : \text{« Coralie a exactement une fève »} \)

Pour que Coralie ait exactement une fève, soit elle l’a dans la galette frangipane ou dans la galette briochée, mais pas les deux. Les deux configurations possibles sont (C, A), (C, B), (C, D) et (A, C), (B, C), (D, C). Donc, il y a 6 issues possibles où Coralie a exactement une fève.

\[ P(G) = \frac{6}{16} = \frac{3}{8} \]

2.d. \( H : \text{« Dylan a au moins une fève »} \)

Pour que Dylan ait au moins une fève, soit il l’a dans la galette frangipane ou dans la galette briochée ou dans les deux. Il y a les configurations où Dylan a une fève dans la galette frangipane et une autre personne a celle dans la galette briochée (3 issues) ou Dylan a une fève dans la galette briochée et une autre personne a celle dans la galette frangipane (3 issues), plus l’issue où Dylan a les deux fèves. En total, cela fait \(3 + 3 + 1 = 7\) issues.

\[ P(H) = \frac{7}{16} \]

Exercice 10 : une roue équilibrée
1. Dresser la liste des issues qui réalisent chacun des événements E, F et G.

– \( E \) : « Le numéro repéré est pair »
\[ E = \{2, 4, 6, 8, 10\} \]

– \( F \) : « Le numéro repéré est multiple de 3 »
\[ F = \{3, 6, 9\} \]

– \( G \) : « Le numéro repéré est multiple de 5 »
\[ G = \{5, 10\} \]

2. Dire si les événements sont incompatibles ou non. Justifier la réponse.

a. \( E \) et \( F \)

\[ E \cap F = \{6\} \]
Les événements \( E \) et \( F \) ne sont pas incompatibles car ils ont un élément commun (6).

b. \( E \) et \( G \)

\[ E \cap G = \{10\} \]
Les événements \( E \) et \( G \) ne sont pas incompatibles car ils ont un élément commun (10).

c. \( F \) et \( G \)

\[ F \cap G = \{\} \]
Les événements \( F \) et \( G \) sont incompatibles car ils n’ont aucun élément commun.

3. Donner la probabilité de chacun des événements \( E \), \( F \) et \( G \).

– \( E \) : « Le numéro repéré est pair »
\[ P(E) = \frac{\text{Nombre d’issues favorables à } E}{\text{Nombre total d’issues}} = \frac{5}{10} = \frac{1}{2} \]

– \( F \) : « Le numéro repéré est multiple de 3 »
\[ P(F) = \frac{\text{Nombre d’issues favorables à } F}{\text{Nombre total d’issues}} = \frac{3}{10} \]

– \( G \) : « Le numéro repéré est multiple de 5 »
\[ P(G) = \frac{\text{Nombre d’issues favorables à } G}{\text{Nombre total d’issues}} = \frac{2}{10} = \frac{1}{5} \]

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