Dérivée d’une fonction : cours de maths en 1ère à imprimer en PDF.
Mis à jour le 29 mai 2025

On considère, dans cette leçon, une fonction f définie sur un intervalle I de et
sa courbe représentative.
I.Nombre dérivé et tangente à une courbe
On considère deux réels distincts et
appartenant à I.On appelle accroissement moyen de f entre
et
la quantité suivante :
En notant et
avec h>0, on obtient :
.
Si, lorsque h se rapproche de zéro, se rapproche d’un réel
, alors :On dit que la fonction f est dérivable en a.
Le réel est appelé le nombre dérivé de f en a, que l’on note
.
On écrit alors :
.
Soient A et M deux points distincts d’une courbe.Géométriquement, la tangente à la courbe au point A est la position limite de la sécante (AM)
lorsque M se rapproche de A
Soit f une fonction dérivable en de courbe représentative
.L’équation réduite de la tangente à
en
est donnée par la formule suivante :
.
II.La dérivée d’une fonction
Si, pour tout réel existe, on dit que f est dérivable en I.On définit alors, une nouvelle fonction f’ sur I par
.
Soient et
deux fonctions définies et dérivables sur I un intervalle de R et k un nombre réel.
- La fonction
est dérivable sur I et on a
.
- La fonction
est dérivable sur I et on a
.
- La fonction
est dérivable sur I et on a
.
Soient et
deux fonctions définies et dérivables sur I un intervalle de R telle que
ne s’annule pas sur I.
- La fonction
est dérivable sur I et on a
.
- La fonction
est dérivable sur I et on a
.
Autre version de cette leçon
I. Nombre dérivé et dérivée d’une fonction
f est une fonction définie sur un intervalle I.
La courbe (C) ci-dessous est la représentation graphique de f dans un repère orthonormal .
M et N sont deux points de (C) d’abscisses respectives et
où
.
Si f est une fonction définie sur un intervalle I et si .
Lorsqu’il existe un nombre réel d tel que, pour tout réel h proche de 0, on ait:
On dit que la fonction f est dérivable en a et que d = f ‘(a) est le nombre dérivé de f en a.
Si f est une fonction définie sur un intervalle I et si aI.
Lorsqu’il existe un nombre réel d tel que, pour tout réel xI et proche de a, on ait:
On dit que la fonction f est dérivable en a et que d = f ‘(a) est le nombre dérivé de f en a.
II. Fonction dérivable sur un intervalle I
On dit que f est dérivable sur un intervalle I lorsqu’elle est dérivable en tout point de I
Remarques sur les notations et les « manies des physiciens »
Les physiciens expriment la différence h = x – a par la le symbole (accroissement de la variable x au voisinage du point a) et la différence f(x) – f(a) par
( accroissement correspondant entre les images de x et de a qu’ils assimilent aux ordonnées y).
Avec ces notations, ils écrivent alors au voisinage de a: .
Historiquement, la notation est due à Newton et la notation différentielle
provient de Leibniz.
III. Equation de la tangente et approximation affine de f au voisinage de x = a
La tangente (MP) à la courbe (C) en M d’abscisse a existe.Elle a pour coefficient directeur m = f ‘(a).Son équation est donc de la forme: y = mx + p, où m = f ‘(a) et son ordonnée à l’origine p est à calculer.
Pour cela, il suffit d’écrire que (MP) passe par M( a ; f(a) ).On a donc:
Ceci donne:
ou
.
Donc, la tangente (MP) à la courbe (C) en M est la représentation graphique de la fonction affine g:
Montrons que cette fonction affine est une approximation de la fonction f lorsque x est proche de a.
En effet, l’ordonnée du point P d’abscisse x = a + h est: .
Elle s’écrit aussi: , c’est à dire:
.
Or, f(a+h) = f(a) + h f ‘(a) + h (h) avec
.
On en déduit que, lorsque h est voisin de zéro, on a: f(a+h) f(a) + h f ‘(a).
On peut donc conclure que, lorsque x est voisin de a, la fonction affine est une approximation de la fonction .
On peut même montrer, mais nous l’admettrons ici, que c’est la meilleure approximation affine de f au voisinage de a.
IV.La dérivée des fonctions usuelles.
V.Les formules de dérivation
VI. Signe de la dérivée et sens de variation d’une fonction
1.Rappels sur la dérivée des fonctions usuelles
2.Rappels sur les formules de dérivation
Nous admettrons sans démonstration les théorèmes suivants:
Si f est une fonction dérivable sur un intervalle [ a ; b ],
· Si, pour tout x] a ; b [, on a: f ‘(x)
0, alors f est croissante sur [ a ; b ].
· Si, pour tout x] a ; b [, on a: f ‘(x)
0, alors f est décroissante sur [ a ; b ].
· Si, pour tout x] a ; b [, on a: f ‘(x) = 0, alors f est constante sur [ a ; b ].
Si f est une fonction dérivable sur un intervalle I,
· Si, pour tout xI, on a: f ‘(x) > 0 ( sauf peut-être en des points isolés où f ‘(x) = 0 ),
alors f est strictement croissante sur I.
· Si, pour tout xI, on a: f ‘(x) < 0 ( sauf peut-être en des points isolés où f ‘(x) = 0 ),
alors f est strictement décroissante sur I.
Notons deux cas particuliers utiles:
Si f est une fonction dérivable sur un intervalle [ a ; b ],
· Si, pour tout x ] a ; b [, on a f ‘(x) > 0 , alors f est strictement croissante sur [ a ; b ].
· Si, pour tout x ] a ; b [, on a f ‘(x) < 0 , alors f est strictement décroissante sur [ a ; b ].
Exemples:
1) Soit la fonction f définie sur par f(x) = x2. f est dérivable sur
avec f ‘(x) = 2x.
· Pour tout x ]-
; 0 ], on a f ‘(x) £ 0, donc f est décroissante sur ]-
; 0 ].
· Pour tout x [ 0 ; +
[, on a f ‘(x) ³ 0, donc f est croissante sur [ 0 ; +
[.
· Pour tout x ]-
; 0 [, on a f ‘(x) < 0, donc f est strictement décroissante sur ]-¥ ; 0 ].
· Pour tout x ]0 ; +
[, on a f ‘(x) > 0, donc f est strictement croissante sur [ 0 ; +
[.
2) Soit la fonction f définie sur par f(x) = x3. f est dérivable sur
avec f ‘(x) = 3x2.
· Pour tout x
, on a f ‘(x) ³ 0, donc f est croissante sur
.
· Pour tout x ]-
; 0 [ È ]0 ; +
[, on a f ‘(x) > 0, donc f est strictement croissante sur
.
3) Soit la fonction f définie sur par f(x) = 2. f est dérivable sur
avec f ‘(x) = 0.
· Pour tout x
, on a f ‘(x) = 0, donc f est constante sur
.
Nous admettrons sans démonstration les théorèmes suivants:
Si f est une fonction dérivable sur un intervalle I.
Si f admet un maximum local (ou un minimum local) en x = a différent des extrémités de l’intervalle I, alors: f ‘(a) = 0.
Si f est une fonction dérivable sur un intervalle I.
Si aI et a différent des extrémités de I.
Si f ‘(x) s’annule pour x = a en changeant de signe.
Alors f(a) est un extremum local de f sur I.
Exemples:
1) Soit la fonction f définie sur par f(x) = x2. f est dérivable sur
avec f ‘(x) = 2x.
f ‘(x) s’annule en x = 0 en changeant de signe, donc f(0) = 0 est un extremum local de f.
Cet extremum est en réalité un minimum, car f est strictement décroissante sur ]- ; 0 ] et strictement croissante sur [ 0 ; +
[. Ceci peut se résumer dans un tableau de variation.
2) Soit la fonction f définie sur par f(x) = x3. f est dérivable sur
avec f ‘(x) = 3x2.
f ‘(x) s’annule en x = 0 sans changer de signe, il n’y a donc pas d’extremum en x = 0.
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